De manoeuvre à ...cheffe de chantier

Maria Loire


Bonjour, dans la série les « De…à… », -  oui, il en est ainsi, je démarre avec un article ou deux, et c’est une série qui se manifeste., qu’il s’agit ensuite de nommer - . pas de sujet imposé par qui que ce soit, la liberté d’expression la plus totale, la matheuse, la reine du plan a laissé sa place à la littéraire,   voir l’article – à la main au service de l’inspiration. 

Et donc puisque de main, il est question je commence par la main d’œuvre, la main qui œuvre, la main de l’artiste au service, qui, au cours des années a été dévalorisée

– là Maria tu vas un peu fort, déjà. !

Comment la main d’œuvre se transforme-t-elle en manœuvre, avec une rémunération en bas de l’échelle des salaires, par rapport à celle de la cheffe de chantier ?  Nul ne l’a dégradée, c’est le fruit de sa création.

Simplement le fait de ce truc que nous avons tous collectivement créer : le salariat, et ce qui s’en est suivi : le salaire de la peur, la peur de celui qui n’a pas conscience de sa valeur, qui manque d’estime de soi -

voir mon programme/témoignage 

J’ai été ce manouvre, et puisqu’on parle de « chantier », il pourrait s’agir de toute sorte de chantier, mais je vais rester dans le bâtiment, la construction ou plutôt la rénovation, c’est là que se situe mon expérience.

Un père bâtisseur-bricoleur qui trouvait des solutions avec pas grand-chose, réservant le « ça pourrait servir » à des causes plus nobles que ce qu’il entreprenait. Un beau-père de la même trempe, ne s’était-il point rencontrés sur le chantier de construction de l’usine, et qui n’avait pas transmis à son fils, celui qui donc deviendra mon premier mari, son goût pour les travaux. Je me suis donc adaptée, à part la perceuse  que je rechignais à utiliser, le petit bricolage dans la maison, c'était  pour ma pomme.et j’aimais assez, tout autant qu’aménager les espaces. 

Après une période de maman solo – et là, tu fais, n’est-ce pas ? – j’ai erncontré celui qui deviendra mon deuxième mari. Deux maisons restaurées ensemble à notre actif- et j’étais son meilleur manœuvre, préparant, nettoyant, rangeant, à la seule condition : qu’il m’expliquât le pourquoi de ce qu’il me demandait. J’aurai été incapable de travailler à la chaine dans une usine, sans avoir à quoi contribuait ce que je répétais à longueur de journée. Ainsi ce dont il pouvait avoir besoin, était toujours à sa disposition avant qu’il ne le demande. Des fondations à la toiture, j’ai appris, ce qui m’a valu un jour le regard étonné, d'un chef de chantier,  suite à une question de ma part lors d’une réunion de chantier, à laquelle j’étais conviée, non pas comme spécialiste des travaux, mais comme directrice de l’école qui se voyait dotée d’une belle salle de motricité.

Durant ces périodes d’apprentie- sage, dans ce domaine comme dans tellement d’autres, la touche-à-tout que je suis a acquis des compétences que je qualifierai, en tant qu’enseignante, de transversales ; compétences  qui lui permettent de se positionner comme « cheffe de chantier », d’affirmer son leadership au sein des Unis-Vers-Cités de V.I.E.

Nous sommes tous des bâtisseurs d’un monde nouveau, à l’image de nos valeurs de bienveillance, de partage, d’amur et de solidarité ; Les Cités de VIE, ces lieux de ressourcement se rassemblent pour une offre la plus diversifiée possible avec l’intention d’être les points d’ancrages possibles pour les pèlerins de la vie.

En acceptant le rôle de « cheffe de chantier », je sais que je reste l’apprentie sage, consciente d’apporter sa propre contribution au Grand Œuvre. Et dans cette conscience, je mets mes talents à disposition de la communauté. 

"Cheffe de chantier" qui recrute des oeuvriers spécialisés, ou non, ayant à cœur de créer des espaces, physiques ou virtuels, des créateurs en puissance ou ayant déjà posé des fondations. Ou que vous en soyez dans votre projet, vous avez la possibilité d’échanger, de solliciter un éclairage en prenant un rendez-vous offert.  Prendre rendez-vous maintenant