Choisir, c’est abandonner.
Bonjour à tous dans cette série de propos sur l’abandon, et voilà que se glisse à nouveau le pardon - je ne sais ce qu’il me veut - un dernier épisode s’est offert. Et quelle belle prévision, thème posé il y a 12 jours exactement, douze de nos jours terrestres alors que seul existe le moment présent, e faisant qu’un avec le passé et le futur. Et cependant nous expérimentons, assujetti à ce véhicule terrestre que nous avons choisi, créé, manifesté… Adoptez le vocabulaire qui vous convient.
Cette liberté de choix existe-t-elle vraiment ? La prière de la sérénité que je dis chaque semaine dans les réunions du mercredi matin me le rappelle : « Mon Dieu donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de change celles que je peux et la sagesse d’en connaître la différence. Que ta volonté soit faite «. Celle-ci c’est lorsque nous n’avons pas totalement conscience de notre pouvoir de création, quand nous nous vautrons dans notre humanité, quand nous sommes dans la séparation, oubliant que dans la réalité que nous manifestons, il n’y a que nous-mêmes avec nous-mêmes.
Et je fais également partie de cette caste, j’oublie fréquemment ce paradigme : je suis actrice de ma vie.
Et donc je CHOISIS, car rien que le fait de laisser le choix à l’autre, qu’il soit proche ou lointain, c’est déjà faire un choix. Et dans ce premier exemple de non-choix, j’abandonne mon pouvoir à autrui,
La situation se présente différemment dès lors que je suis en situation de choix, c’est à dire en face de deux ou plus solutions, directions possibles. Et avec mon chemin de vie 6, ce sont des situations que je connais bien Un exemple qui vous parlera ; mes difficultés à choisir devan un carte de restaurant. Est-ce un hasard ou une synchronicité, j’ai rencontré, vous en ia-je parlé, il ya quelques jours, un homme qui proposait cette solution : on commande chacun son plat et on fait « moit-moit » Bon c’est moi qui lui ai offert cette expression venue du fond de mon eznfance. Et c’est bon quelque fois de renouer avec l’enfance. D’autant plus quand il est question de choisir de commencer ou non une relation un peu plus soutenue. Ce choix qui va nous conduire à abandonner tellement d’habitudes que nous avons mises en place au ffl des années de solitude. Abandonner cette partie de moi qui s’était peut-être tout simplement protégée en ne s’ouvrant pas à une relation possible. Abandonner le rôle de l’enfant- martyr, celui ou celle qui n’a pas eu de tendresse ou d’amour quand il était petit. Abandonner le rôle de celui ou celle qui s’est senti abandonné. Tous ces personnages que nous avons joués, tous ces costumes que nous avons revêtus et qui n’étaient qu’une part de nous-mêmes, celles que nous avions choisies consciemment ou non de mettre sur le devant de la scène, nous allons les ranger au placard, simplement pour endosser un autre rôle. Un saut dans l’inconnu qui nous fera perdre les bénéfices que nous avions engrangés avec les précédents rôles : reconnaissance, appartenance à des clans sans compter les émotions que nous nourrissions et qui vont peut-être réclamer leur dû en énergie.
En vérité, je vous le dis, je commence à mieux saisir pourquoi j’ai tant de difficultés à choisir, dès lors que je laisse une petite brèche pour le mental. Les grands sauts dans le vide, ont été aisés, dès lors que j’ai dit oui à ma petite voix intérieure. Pour ceux et celles qui connaissent mon histoire, je crois que le plus bel exemple est mon choix de partir sur le chemin de Saint-Jacques en 2007. Une véritable pluie de bénédictions à suivie ce choix et elle se poursuit encore et encore. Un oracle voit le jour, un coffret auto-coaching l’accompagne. La page de précommande est en cours d’élaboration, le lien pour précommander est prêt. Et des centaines de pages seraient nécessaires pour parler de tous les oripeaux que j’ai abandonnés sur l e bord de ma route au cours de ces deux cycles, sans compter toutes les relations. J’écris ce post un jour de Pentecôte et l’Esprit du chemin, Esprit Saint veille dès lors que je m’abandonne dans ses bras. Je rends grâce pour la guidance lors de mes écrits.
Je vous remercie de votre présence, de vos commentaires en vous rappelant que je suis au service du divin en chacun et chacune de vous, messagère - agitatrice de potentialités. Ce qualificatif s’impose depuis quelques jours, alors j’accueille.