Savoir reconnaître les signes et y répondre.
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Bonjour, voici donc ce quatrième volet concernant les propos sur l’abandon. J’en parlais hier avec un nouvel ami, particulièrement au cœur de cette blessure. Au passage, simple confirmation de cette fameuse loi d’attraction, de ce magnétisme que nous possédons tous, et qui fait que nous attirons dans notre cercle proche, les personnes ou les situations en relation avec ce que nous vibrons. Je vibre l’abandon, il arrive dans mon jeu un être qui vibre sur cette même fréquence. Vous savez ce truc qu’on qualifie ainsi « nous sommes sur la même longueur d’onde ». Et c’est exactement cela, le malheur attire le malheur, la joie attire la joie etc.
Je constate donc que je suis en phase de test, je creuse un peu plus dans les tréfonds de moi-même pour éradiquer les ultimes traces de cette blessure originelle. Et puisque le thème ce sont les signes, et bien justement en voilà un exemple, subtil il est vrai, puisqu’il est de ceux que l’on détecte au fur et à mesure de notre habitude à lire dans le livre ouvert de la vie.
Les signes, les messages, ils sont là, depuis toujours et quand, comme moi, on a foncé, la tête dans le guidon, hyperactive, durant des années, on ne le sait pas. Et puis un jour, on prend le chemin, une expression bizarre, je pourrai dire on prend le sac à dos et on part pour cette pointe lointaine Fisterra. 1600km à pied, ça ralentit nécessairement une ’hyper active, et elle va musarder, ce qu’elle n’a jamais fait. Le train qu’elle attend pour le départ, a choisi de faire de même. Et elle l’attend, sur le quai de la gare, une heure durant, parmi quelques pèlerins. Ils se reconnaissent facilement, chaussures aux pieds - rien de lourd dans un sac de pèlerin, sauf le poids du passé – et bâton à la main, chapeau vissé sur la tête et coquille sur le sac. Et celui-ci là-bas, elle a l’impression de déjà-vu. Il lui faudra un temps certain pour prononcer clairement, au moment où le train entre en gare : Arnage. Et c’était bien cela, le premier signe manifeste sur le chemin. Ce chemin qui lui permettra de découvrir réellement les signes, les messages semés sur la voie. Et des messages qui la ramènent à Arnage, qu’elle a quitté, sept mois plus tôt, il y en aura de nombreux tout le long du parcours. Tant et si bien que lorsque Catherine, qui occupait la maison, signifiera qu’elle la quitte, en suggérant de trouver une remplaçante, elle dira « non, non, c’est moi qui reviens ».
Reconnaître les signes, c’est une chose, y répondre en est une autre. Car certes je n’avais aucune idée du pourquoi je retournais vivre à Arnage, ni pour combien de temps.
Et ce fut simplement une année, que j’ai envie de qualifier de provisoire, car le temps de nettoyer les lieux et je quittais cet endroit, décidée semblait-il à m’en séparer définitivement.
17 années plus tard, de nouvelles situations et donc de nouveaux messages, me poussent à y retourner. Ces signes-là, ont été plus subtils, ils ont nécessité une introspection de plus en plus profonde, l’écriture inspirée m’a aidée, les huiles essentielles m’ont soutenue, quand il est question partout d’ARN messager, elles ont ce talent de dialoguer avec nos cellules, apportant le fruit de leurs expériences de plantes ayant forgé des défenses contre les maladies, le climat, les agressions en tout genre.
Pour les lecteurs et lectrices non aguerris, je vais nous raconter l’un de ces messages correspondant à ce retour à Arnage, suggéré par la vie tout au long du chemin de Compostelle, messages qui me signalait également que Michel, mon mari, décédé dix années plus tôt, était présent à mes côtés. Quittant un petit chemin, pour prendre une route plus importante, je laisse passer une voiture, qui arrive sur ma gauche. Et cette voiture est exactement la même que celle qui reste dans les dépendances à Arnage, une Renault express bleue, qui en plus possède cette galerie rallongée que Michel a fait poser pour transporter, sans risque de bris, les plaques de placo, nécessaires à l’isolation d’une maison plus haute sous plafond que les maisons de construction récente.
Une conversation entendue au détour d’un chemin, une chanson dont le titre vous revient- aller chercher les paroles, elles ont messages – une affiche, un livre dans une vitrine, Je terminerai ce volet par ce message tiré de l’oracle à paraître et qui est disponible en précommande, celle-ci vous donnant accès d’ores et déjà aux causeries et aux guidances collectives avec leur feuille de route pour cheminer par petit groupe de 15 personnes.
Cette voix, c’est la voix 17 : Entame le dialogue. Elle nous rappelle que nous ne sommes jamais abandonnés, que les réponses sont là, à nos demandes conscientes ou inconscientes.
Je suis remplie de gratitude pour vos présences sur le chemin que nous partageons. Je vous remercie de partager, de commenter, plus nombreux nous serons sur cette voie, et plus cela rayonnera. Ultréia.
