Une histoire de vendredi saint
- Et quand Brigitte te raconte son histoire,
- Et quand au détour d’une phrase, tu es tentée de lui expliquer, d’essayer de la convaincre que sa vision pourrait être différente, et qu’elle pourrait ainsi libérer par exemple des genoux souffrants ou autre dos endolori,
- Et quand tu l’interromps simplement en lui demandant ; mais il y a une chanson qui dit ça, Et quand elle n’a pas la réponse
- Et puis quand tu rentres chez toi, et Brigite chez elle,
- Et quand c’est Google ton ami matinal, qui répond à ta question
- Et que, voici le texte que tu lis, et dont seule une phrase était « imprimée » dans tes mémoires cellulaires ; phrase qui au demeurant t’avait bien convenue puisqu’elle confirmait simplement ce qui t’avait permis de survivre durant des années en adoptant le silence et l’hyperactivité par exemple.
ET BIEN TU VIENS DE METTRE LE DOIGT SUR UN JOLI CONITIONNEMENT, UNE BELLE CROYANCE.
« Il ne faut pas chercher à comprendre » : c’est ce que disait Brigitte, le refrain d’Hugues Aufray,. Et oui c’est ma génération, vous n’avez sans doute pas les mêmes références, cependant je suis certaine que dans des textes que vous avez en mémoire, le message reste le même
N'y pense plus tout est bien.
1. À quoi ça sert de chercher à comprendre
Pourquoi on dit ce qu’on dit
À quoi ça sert de chercher à comprendre
Quand c’est fini c’est fini
Quand le soleil se lèvera demain
Je serai déjà loin très loin
Il faut se quitter en chemin
N’y pense plus tout est bien
2. A quoi ça sert de chercher la lumière
Puisqu’il n’y a rien à voir
A quoi ça sert de chercher la lumière
Je veux rester dans le noir
Tu peux toujours essayer de me dire
Ce que tu n’as jamais su me dire
Quand nous marchions main dans la main
Mais n’y pense plus tout est bien
3. Moi j’ai choisi la route solitaire
Pareille à celle du vent
Moi j’ai choisi la route solitaire
Qui va là-bas loin devant
Mais je voudrais qu’on se quitte bons amis
Tu aurais pu faire mieux ma foi tant pis
Le temps qu’on a passé c’était pour rien
Mais n’y pense plus tout est bien
4. À quoi ça sert de verser tant de larmes
Ce sont des larmes perdues
À quoi ça sert de verser tant de larmes
Je ne t’entends déjà plus
Sur mon chemin mon souvenir m’attend
On m’avait dit de toi c’n’est qu’une enfant
J’allais perdre mon âme dans tes mains
Mais n’y pense plus tout est bien
« N'y pense plus, tout est bien », c’est différent de « il faut », ou « il ne faut pas », dans mes ressentis, je passe du ton de l’injonction à celui de l’invitation, et dans la douceur de l’invitation, je suis plus encline à l’acceptation, à l’accueil.
La croyance est transcendée pourrait sembler éradiquer depuis de nombreuses années, puisque depuis plus de vingt ans, je cherche à comprendre, à tirer le fil dans la pelote emmêlée pour aller toucher l’origine du mal-être. Et c’est ok pour moi.
J’omets trop souvent la suite du processus : n’y pense plus, TOUT EST BIEN ou mal d’ailleurs, puisque TOUT COULE DE LA SOURCE INFINIE
Et surtout, ne t'en veux pas de chercher à comprendre, aucun péché à expier. Une chsoe vue, est une chose que tu peux libérée.
Mais ça c'est une autre histoire..
Extrait d'un cahier de Maria- Oser rompre une relation
