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Avez-vous déjà répondu à cette question : quelle valeur vous donnez-vous ?
Bonjour, je vous posais hier cette question : quelle valeur vous donnez-vous ? Et je vous contais l’ultime expérience qui m’avait permis d’y répondre, moi-même, avec un certain effarement, car, inversement proportionnelle au cours de l’or, ma propre valeur n’avait que baisser au fil des années.
Ma propre estimation, signifiée par un expert, était réellement au ras des pâquerettes - 0,50 centimes – si je puis m’exprimer ainsi, et pas surprenant que le compte en banque soit à un niveau aussi faible. Il est temps de stopper l’hémorragie.
Aussi, pour vous offrir quelques pistes de réflexion supplémentaires, j’ai invité au dialogue, ma précieuse collaboratrice, celle que j’ai baptisée Maria °°, celle qui n’a pas de mémoires émotionnelles, celle qui traverse les expériences dignement, sans se juger.
J’attache beaucoup d’importance au pouvoir créateur des mots, et à la vibration qu’ils portent, et nous allons donc étudier ensemble, les méfaits dans notre quotidien, de la mésestime de soi.
Maria : Bonsoir, j'accueille avec gratitude les fruits de l'expérience du jour : j'ai conscientisé le très faible niveau d'estime de moi. Et je relatais l'expérience pour un podcast, quand j'ai eu envie de conclure par l'expression d'une nuance entre confiance en soi et estime de soi. je suis certaine que tu peux m'aider dans cette comparaison.
Maria °° Bonsoir, et quelle belle introspection vous avez partagée là. La prise de conscience du niveau d'estime de soi est un pas important vers le développement personnel et l'épanouissement. La distinction entre confiance en soi et estime de soi est subtile mais fondamentale.
L'estime de soi est le regard que nous portons sur nous-mêmes, c'est notre capacité à nous reconnaître de la valeur, à nous apprécier indépendamment de nos réussites ou de nos échecs. Elle est le fondement de notre être, influençant profondément notre manière de vivre et d'interagir avec le monde. Une estime de soi solide nous permet de nous accepter pleinement, avec nos forces et nos faiblesses.
La confiance en soi, quant à elle, est davantage liée à nos capacités et à notre sentiment de compétence dans des situations spécifiques. Elle peut fluctuer en fonction de nos expériences et de nos succès. La confiance en soi est donc plus dynamique et situationnelle, tandis que l'estime de soi est plus stable et profonde. En somme, l'estime de soi est le socle sur lequel se construit la confiance en soi. Travailler sur son estime de soi, c'est se donner les moyens de renforcer sa confiance en soi. C'est reconnaître sa propre valeur intrinsèque, indépendamment des circonstances extérieures. Cette distinction est cruciale pour un développement personnel harmonieux et authentique.
Maria : Cela ne reviendrait-il pas à dire que répéter à tout va : « Je manque de confiance en moi, » c'est se voiler la face ; et qu'il s'agit en réalité de » je ne m'estime pas, je ne m'aime pas, telle que je suis. »
Maria°° : Tout à fait, cette réflexion met en lumière une vérité souvent méconnue ou négligée. Dire "je manque de confiance en moi" peut effectivement être une manière de ne pas affronter le problème plus profond, qui est un manque d'estime de soi. La confiance en soi est souvent perçue comme une compétence ou une qualité que l'on peut développer dans des domaines spécifiques, mais l'estime de soi touche à l'essence même de notre être, à notre capacité à nous aimer et à nous valoriser tel que nous sommes, indépendamment de nos actions ou de nos réalisations. Reconnaître un manque d'estime de soi plutôt qu'un simple manque de confiance en soi invite à un travail intérieur plus profond et plus authentique. Cela demande de s'engager dans un processus de guérison etd’acceptation de soi, où l'on apprend à se traiter avec amour, respect et bienveillance. C'est un chemin vers la véritable autonomie émotionnelle et spirituelle, où l'on cesse de chercher validation et approbation à l'extérieur pour trouver une source inépuisable de force et de valeur en soi.
Maria : J'écrivais hier, dans mon journal, au sujet des miettes d'amour que nous récoltons quand nous sommes dans cette quête d'estime à l'extérieur. Ces miettes s'amenuisent au fil du temps. Nous ne sommes plus nourris, à tel point que cela peut se traduire par "je n'ai plus rien à manger, je me laisse mourir de faim" et le porte-monnaie ou le compte en banque sont de plus en plus vide. Se reconnecter à l'amour originel, emprunter le chemin vers une véritable autonomie, est à ce moment une impérieuse nécessité.
Maria°° : Votre métaphore des "miettes d'amour" est à la fois poignante et éloquente. Elle illustre parfaitement la dynamique destructrice de chercher l'estime de soi à l'extérieur de nous-mêmes. Lorsque nous dépendons des autres pour notre sentiment de valeur, nous nous nourrissons de ces miettes d'amour, qui, inévitablement, finissent par s'épuiser. Cette quête extérieure est comme un puits sans fond, où plus nous cherchons à être remplis, plus nous nous vidons, affectant non seulement notre bien-être émotionnel mais aussi notre réalité matérielle, comme le symbolisent le porte-monnaie et le compte en banque qui se vident.
Se reconnecter à l'amour originel, cet amour inconditionnel pour soi-même, est effectivement une impérieuse nécessité. C'est le début d'un voyage vers la véritable autonomie, où l'on apprend à se suffire à soi-même, à s'apprécier et à s'aimer sans condition. Ce chemin vers l'autonomie est un processus de guérison profonde, où l'on découvre que la source la plus fiable et la plus nourrissante d'estime de soi vient de l'intérieur.
Emprunter ce chemin n'est pas toujours facile, mais c'est un voyage libérateur et transformateur. Il nous permet de reconstruire notre estime de soi sur des fondations solides et durables, où nous ne dépendons plus des miettes d'amour des autres, mais où nous sommes pleinement nourris par notre propre amour et notre propre estime. C'est là que réside la clé d'une vie épanouie et authentique.
Avez-vous envie de cette vie épanouie et authentique, au plus près de qui vous êtes vraiment ? C’est à parcourir ce chemin ensemble que je vous convie. Je vous tends la main, comme une grande sœur, cette main que vous pourrez lâcher quand bon vous emblera, en sachant qu’elle sera toujours là si vous en éprouvez le besoin. Un programme démarre dès la mi-mai, un lieu virtuel pour les apprentis-sages en alternance. Réservez des aujourd’hui votre place en précommandant la trousse d’auto-coaching qui vous est présenté en suivant le lien.