Bonjour à vous tous pêcheurs du dimanche ou pêcheurs aguerris, et merci de votre présence à mes côtés. Que nos chemins se croisent pour un instant ou bien que nous cheminions de pair et pour un moment prolongé. Il s’agira de pêche, aujourd’hui, dans cette série de sujets sur l’avant et l’après. Vous les voyez ces photos ? Ces avant régime et après transformation, les plus nombreuses vantent en général des produits d’amincissement, et raté 😀, ici, le pêcheur se réjouira de voir grossir sa prise.
Je rends grâce tout d’abord pour la magie qui opère. Demandez, vous recevez. Le titre qui était posé initialement, évoquait le pêcheur du dimanche, et je ne le « sentais » pas, comment idre pas élégant, pas facile à retenir. Je n’ai rien demandé, simplement un ressenti, et hop en commençant à écrire, celui-ci s’est manifesté : du menu fretin à la pêche au gros.
Non je n’ai jamais pêché, je me suis contentée de démêler les fils à pêche, ceux d’un mari quelquefois et puis ceux des enfants plus tard. Quand j’étais enfant, mon père allait à la pêhce, bien que nous n’habitions pas près d’une rivière. Je ne le voyais pas partir, il était trop tôt, la nécessité d’être prêt à jeter les lignes au lever du jour. Je le voyais revenir, sur son vélomoteur, et vider le seau de poissons dans une cuvette posée sur le bout du banc. La friture à préparer, car oui le poisson a des écailles, et aussi des entrailles, quand il sort de la rivière, ce ne sont pas des carrés panés, prêts à cuire. Selon son humeur, papa se chargeait du job ou intimait l’ordre de le faire. Et j’ai pris le relais de maman pour ce faire. Et de mémoire, c’est plus rapide d’écailler une belle carpe - encore mieux s’il s’agit d’une carpe miroir, que d’écailler un kilo de gardons. La cuisson également est différente, rouler les petits poisons dans la farine, les cuire à la poêle ou à la friteuse, quelques-uns à la fois, les égoutter, les maintenir au chaud, ou bien les servir au fur et à mesure de leur cuisson ce qui suppose ne pas prendre le temps de s’asseoir avant que toute la famille ne soit servie --- oui ça sent plus que le vécu, peut-être cela s’appelle-t- il l’expertise, celle acquise en traversant l’expérience ?
Quand il s’agit d’une carpe, plus vite préparée, je vous rappelle, on la dépose délicatement dans un grand plat à four, peut-être aurons-nous pris le temps de la farcir, et puis la cuisson s’effectuera d’elle-même. Beaucoup moins de surveillance, beaucoup moins d’odeurs de friture, même si celles-ci ouvrent l’appétit.
Vous l’aurez compris, je ne suis jamais allée en mer, réellement pratiquer la pêche au gros, j’ai simplement vu des documentaires, vu les pêcheurs en découdre longuement avec les thons par exemple, pour ceux qui les pêchent encore à la ligne, dans le respect de l’animal. J’ai eu l’occasion de préparer des fritures de poisson-chat, ça c’était avec un mari et des enfants très jeunes, mais là encore jamais un gros poisson-chat, je n’aurai eu qu’une fois des précautions à prendre pour ne pas me faire piquer par les aiguillons, et je pense que j’aurais davantage apprécié le goût de cette chair délicate, le goût du poisson pas seulement le goût de la friture.
Aujourd’hui je choisis définitivement la pêche au gros. Je prends l’option savourer dans le long terme, aller au fond des choses avec ceux et celle qui choisiront un accompagnement dans la durée. Je crée une nouvelle formule de SOUTIEN INTENSIF su 3 mois, un contrat totalement modulable durant cette période.
Et vous, dites-moi, où vous en êtes, le menu fretin ou la pêche au gros ? Et tout est ok, les goûts et les couleurs, comme on dit chez nous, ça ne se discute pas et l’important n’est-il pas que chacune y trouve son compte ?
Cependant si le compte n’y est pas, si la pêche n’est pas « miraculeuse », vous avez la référence ?? vous la voyez la barque de Pierre qui s’enfonce dans l’eau tant elle déborde de poissons, c’est peut-être qu’il est temps de prendre un rendez-vous pour en parler. Je ne fais pas le job à votre place, je peux simplement vous inviter à jeter les filets avec foi.